Home, sweet home.
Texte quelque peu autobiographique, il fait partie des rares auquels j'ai accordé droit de citer.
Cachan 2 Juillet 2011
De mon petit bureau, j’aperçois le jardin,
A travers les rideaux, dans la brume du matin.
Cette vue sur un sapin me rappelle que Julie,
Va fêter dès demain, une trentaine accomplie.
Deux cordes orphelines, se faisant face à face,
Ont fait de Jacqueline, lavandière pleine de grâce.
Cette verte contrée, me rappelle qu’Alexandre,
Un jour l’avait quitté pour rejoindre l’Irlande.
De ce calme idyllique, émerge quelquefois,
L’image pathétique, du chien « Snoop » qui aboie,
Plongé dans une quête, quasi désespérée,
D’un os, passé perpète, qu’il avait enterré.
Une vue sur la brouette, recouverte de fleurs,
N’est qu’une jolie facette d’un univers rieur.
Une vue sur l’établi et la petite tonnelle,
Me rappelle à l’envi, combien la vie est belle.
C’est en ce lieu magique, qu’un beau jour j’atteindrais,
Le moment fatidique de faire mes paquets.
Suis-je un rien présomptueux ? Y a-t-il sur la terre,
Endroit plus merveilleux, pour finir comme Molière ?
Sur une petite stèle, j’aimerai qu’on inscrive :
« Il fut l’ami fidèle qui aimait qu’on le suive,
Pour sa passion d’écrire, avec délectation,
Des poèmes et des livres, sans rime ni raison ».
J.P.P.
(Je Prophétise Paisiblement)
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