Hémistiche
27 Juin 2011 Réflexion entreprise suite à un échange fructueux lors d'une soirée oenologique.
Rimer sur l’hémistiche*, est comme une folie.
Poète qui s’en entiche, risque d’y laisser la vie.
Autant les acrostiches, sont simples à dérouler,
Autant les hémistiches, compliquent l’art de rimer.
Pour qu’au milieu d’un vers, la rime ainsi formée,
Trouve un certain repère, il faut bien s’appliquer
A faire qu’une musique, qui résonne au tympan,
Ressemble à l’identique, à celle du précédent.
Rimer en hémistiche, ne permet surtout pas,
Le moindre vers postiche, qui passerai par là.
Rimer en hémistiche, est sans doute, je l’avoue,
Un art duquel se fiche, la plupart d’entre nous.
J.P.P.
(Je me suis Posé un Problème)
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Note de l’auteur : Ce petit constat, amiable oh combien, est dédié à Christiane du club « Pain Roses » qui, la première, m’a poussé, à enquêter sur les vertus d’un mot dont j’ignorais, à vrai dire, à peu prêt tout de la signification profonde. Honte à moi, poète amateur qui se veut autodidacte et qui ne poétise qu’à l’instinct, ignorant de ce fait, toutes les subtilités de la belle langue de Molière.
*Hémistiche : 1) Chacune des deux parties d’un vers coupé par la césure.
2) La césure elle-même.
Source : Le petit Larousse illustré 2005