De notre envoyé spécial au Maracana
De notre envoyé spécial au stade du Maracaña
Mondial des illusions perdues.
Lorsque le Roi est mort, on crie vive le Roi !
Lorsqu’un Mondial est mort, on crie n’importe quoi.
On crie, « Vive l’Euro » qui prendra la relève.
Chacun se voit champion, passé deux ans de trêve.
On peut saluer ici, le rôle de la FIFA*,
Quant-il s’agit de laine, elle sait remplir son bas.
Au point hier de nommer, meilleur joueur du tournoi,
Un Lionel Messi transparent pour une fois.
Messie on l’attendait, Messie il ne fut pas,
Au point que l’Argentine dû s’en mordre les doigts.
Arjen Robben batave, qui fut étincelant,
Est passé à la trappe d’un jury décadent.
Sur le Corcovado, le Christ rédempteur,
Ecarte en vain les bras, juge de touche à son heure.
Convaincre Sepp Blatter, n’était pas chose facile,
L’argent n’a pas d’odeur, encore moins au Brésil.
J.P.P.
(Jeune Passeur Prodige)
*FIFA : Fédération Internationale Football Association