Dépucelage tardif
DEPUCELAGE TARDIF
Juste un petit délire sur puceaux et pucelles,
Ces mots prêtant à rire, ne méritent rien de tel.
Au seuil d’une vie nouvelle, bien après le certif,
J’ai porté les séquelles, d’un dépucelage tardif.
Adolescent banal, amoureux de Peynet,
L’amour sentimental, seul me transcendait.
Mais l’amour éternel, porte en lui les raisons,
De donner au charnel, l’ultime conclusion.
A force d’essuyer, moult échecs permanents,
Il m’a fallu passer, par le plus évident.
A savoir accéder, comme tout un chacun,
A l’amour tarifé, vanté par mes copains.
Pour la première fois, dans la rue St Denis,
Une fille de joie m’a ouvert grand son lit.
Les tapineuses des bois ont vite pris le relais,
A Paris, chacune d’elles, m’a livré ses secrets.
Pour dire la vérité, je n’éprouve nul regret,
J’ai pour les filles de joie, un infini respect.
L’homme a cet avantage, que je ne renie pas,
De pouvoir, à tout âge, recourir à cela.
La fille qui craint parfois de demeurer pucelle,
Est face à un seul choix : sacrifier son hymen.
Pour celles qui se veulent prudes, dure difficulté,
Car passé les préludes, l’expérience est risquée.
Suite à ce pur constat, l’homme semble posséder,
Comme l’embarras du choix, pour se dépuceler.
Choix bien plus difficile pour nos jolies compagnes,
Qui passent pour filles faciles si cette envie les gagne.
J.P.P.
( Jovial Puceau Perturbé)