Lettre ouverte à mon bidon

Lettre ouverte à mon bidon

Salut à toi, mon ventre, joli petit bidon,

Dont le volume  augmente, avec ostentation.

Salut à toi, ma panse, dont la dilatation,

Non seulement me hante, mais vire à l’obsession.

Comment puis-je être fier,  quand tu tiens, de profil,

La place d’une montgolfière,  au milieu du nombril.

Quand je m’envoie en l’air, ce satané  ballon,

Le plus souvent génère, de curieuses positions.

Dans celle du missionnaire, même si c’est rigolo,
Avec ma partenaire, nous jouons au culbuto.

En position levrette, c’est loin d’être gagné.

Face à une paire de fesses, tu finis en butée.

Pour ceux qui, comme moi, sont proches de l’obèse,

Bien cruel est le choix, quant il s’agit de baise.

Quelle que soit la façon, dont j’aborde la nique,

Il me faudrait l’option… d’une pine télescopique.

Entendre une personne, en pleine hilarité,

Dire qu’elle se bidonne, finit par m’agacer.

Seule une femme enceinte, peut avec fierté,

Accepter la contrainte, d’un bidon bien gonflé.

J.P.P

(Joyeuse Panse Prometteuse)