L’Amour en « fêtes »

2 Juin 2009

Un jour de nouvel an, la nuit du réveillon,

Sont nés mes sentiments, pour la petite Suzon.

C’est à la mi-carême, un jour au mardi gras,

Que je lui dis : « je t’aime », pour la première fois.

Elle me dit : « c’est trop cloche ! », je n’ai Pâques…ça à faire,

Tu te fais du cinoche, retourne chez ta mère.

Le jour de l’ascension, c’était tout indiqué,

J’ai, avec conviction, essayé de la grimper.

Quand j’ai grimpé la pente, elle descendit la côte.

Elle me dit : « Patiente…attendons la pentecôte ! »

Au quatorze juillet, au lieu de la tirer,

Mon beau feu d’artifice…fut un pétard mouillé.

Arriva le 15 Août, la fête de l’assomption,

La fête d’une vierge qui  ne s’appelait pas Suzon.

Elle me dit : «  je ne suis plus…pucelle que vous croyez,

Je n’suis qu’une jouvencelle qui n’se laisse pas sauter ! ».

A la fête des morts, je me suis résigné,

Pour le don de son corps, ce n’était pas gagné.

Dans un sourire complice, elle me dit cependant :

« Le jour de l’armistice tu seras mon amant».

Hélas, il n’en fut rien, j’ai du me contenter,

D’une caresse à son chien…son chat était grippé.

La belle nuit de Noël, j’en étais convaincu,

Je mettrais dans sa crèche, mon tout petit Jésus.

Je n’avais pas prévu, qu’elle allait me confier,

Le rôle dévolu…à l’âne à ses côtés.

Reste l’année prochaine, une année bissextile,

Un terme où le mot  sexe…prime sur le textile.

Le 29 Février  de l’année deux mille douze,

Je compte bien l’inviter…à une petite partouze.

J.P.P.

(J’espérais Pouvoir en Profiter)

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