SINISTROSE
SINISTROSE
La France, ce beau pays qui vit naitre Molière,
Est aujourd’hui victime d’une phobie singulière.
Atteints de sinistrose, tous ses ressortissants,
Donnent, à ce jour l’image, d’un pays décadent.
Un constat qui incombe, entre autres raisons,
A nos chers gouvernants nous mettant la pression,
La faute à une dette, qui n’est, quoi qu’on en pense,
Qu’un piètre résultat de leur incompétence.
Ajoutez à cela des ingrédients divers,
Telle la drogue un marché réputé fort prospère,
Qui se permet ce luxe, oh combien déplacé,
De chasser des cités, et police, et pompiers.
Que dire des nombreuses délocalisations,
Qui nourrissent le chômage de brillante façon,
En offrant pour seul choix à un pauvre ouvrier,
Que changer de métier où jouer les exilés.
Progression du cancer, ravages du sida,
En attendant peut-être le virus Ebola.
Une arrivée massive et très mal contrôlée,
De nombreux émigrants en mal de papiers.
Les radars qui flashent à treize à la douzaine,
Faisant d’un conducteur, une cible souveraine.
Les bottes qui résonnent, de Syrie en Crimée,
Nous rappelant un temps qu’on préfère oublier.
Comment lors s’étonner, qu’un jour d’élection,
Resurgisse un démon qui s’appelle l’abstention.
A force de nous prendre, sans arrêt, pour des cons,
Nos hommes politiques ont perdu la raison.
J.P.P.
(Jovial Progressiste Pessimiste)