CANICULE...
CANICULE...
Après un Printemps sombre, et pluvieux à souhait,
Nous recherchons tous l’ombre, en ce mois de Juillet.
La terre se craquèle, les cours d’eau se tarissent,
Nous supplions le ciel, pour que la pluie surgisse.
Nos régions si fertiles, et si souvent prospères,
Sont devenues arides, autant que des déserts.
Pour nourrir les bêtes, le fourrage fait défaut,
Certaines qu’on achève, n’ont que peau sur le dos.
Déjà en soixante seize, ainsi qu’en deux mille trois,
La France n’a eu de cesse, qu’espérer un grand froid.
Nous passions chaque nuit, accablés, transpirants,
A souffrir d’insomnies, au sein de draps gluants.
Les filles courtes vêtues, jolies et désirables,
Ne déclenchent plus en nous de pulsions inavouables.
S’imaginer en rut, sur une belle en chaleur,
C’est l’affaire d’une brute, non celle d’un joli cœur.
J.P.P.
(J’attends une Pluie Providentielle)