Amours éphémères
Cachan 8 Février 2012
Les jours, suivi des nuits, sans arrêt se succèdent,
Théâtre d’insomnies souvent sans nul remède.
Je revois mes parents, je revois mes amis,
Bien trop tôt disparus, du décor de ma vie.
Mais je revois aussi, mes Amours éphémères,
Comme autant d’oasis au milieu d’un désert.
Je revois leurs visages, je revois leurs regards.
Jamais je n’imagine, de revoir leurs départs.
Au tréfonds de mon âme, elles demeurent blotties,
Telles les timides flammes d’une kyrielle de bougies.
Qui ne viendront s’éteindre qu’au jugement dernier,
Quand mon ultime souffle, les fera vaciller.
J.P.P.
(J’y Pense Parfois)
Note de l’auteur
Je dédie ce poème à ces muses de l’Amour,
Qui pour moi furent déesses en l’espace d’un seul jour.
Certaines n’étaient pourtant que timides midinettes,
Auxquelles le cœur battant, je vins compter fleurette.
D’autres m’offrirent leur corps en une brève aventure,
Qui fait que, depuis lors, une cicatrice perdure.
La vie est ainsi faite, pour que le cœur des hommes,
Surmontant les défaites, batte comme un métronome.