Au bois d’Boubou…
Qui n'a, simple curiosité, fait, de nuit, une visite au Bois de Boulogne Parisien,
ne mesure pas à quel point l'offre est supérieure à la demande et surtout,
comment il est difficile de faire le distinguo entre avenantes hotesses féminines
et leurs homologues de sexe masculin qui exercent le plus vieux métier du monde.
Au bois d’Boubou…
Elle attendait l’chaland, tapie dans un fourré,
A la lisière du bois, sous son arbre préféré.
Fabuleuse petite main, licenciée es-braguette,
Apte à bien décoincer, le bourgeois en goguette.
Pour une poignée de pièces,
Pour une poignée d’écus,
Elle lui offrait ses fesses,
Elle lui prêtait son cul.
Mais le monde a changé, le bois aussi du reste,
La mondialisation a des effets funestes.
Le bois a fait sa mue, finies les midinettes,
Les brésiliens s’y ruent, on baise sur internet.
J’ai une pensée émue, pour toutes ces ouvrières,
Qui avaient fait du bois, un lupanar pépère.
Il est vrai que, parfois, les pancartes ont bon dos ;
Fleurissent dans les bois… plein d’ « Attention travelos » !
J.P.P
(J’avoue Préférer les Putes)