Approche Poétique du Mondial

Approche poétique du Mondial

Gloire donc aux huit pays, appelés à disputer,

Les quarts de finale d’un Mondial endiablé.

Il faudra quatre années avant que ne revienne,

Cet infernal suspense que génère un huitième.

Le Brésil, dans son stade dit du Maracaña,

A vu ses Cariocas y danser la Samba.

La Colombie exulte car la Marijuana,

Abonde sur la plage de Copacabana.

En hommage au passé, La France reprend en chœur,

1, 2, et 3 zéro, «  Vive les Blacks, Blancs, Beurs ! »

Le sort de l’Allemagne demeure très incertain.

Il s’appuie sur un mur comme celui de Berlin.

L’équipe des Pays bas, ne se laisse pas faire,

Elle épie l’adversaire  tel un vulgaire polder.

Quant au Costa Rica,  habile torréfacteur,

Ce n’est pas au Déca qu’il dope ses ardeurs.

L’équipe d’Argentine, la reine du tango,

A trouvé son Messie pour jouer les maestros.

« Formidable » Belgique, orpheline de Brel,

Qui voit en Stromae un goal tombé du ciel.

Il serait bien dommage de jeter au panier,

Ceux pour qui, hélas, la tête vient de tomber.

Haro sur l’Espagne qui,  pauvre Toréador,

A raté l’ultime passe pour y trouver la mort.

Haro sur l’Angleterre, cette perfide Albion,

Dont l’échec exaspère, la  Gentry de London.

Haro sur l’Uruguay, surnommée La Céleste,

Victime d’un carnassier à la mâchoire trop leste.

Haro sur l’Italie dont le Catenaccio,

Aurait mérité mieux que ce triste « Ciao » !

Une larme pour les Fennecs qui auront mérité,

Tous les Salamalecs de la Casbah d’Alger.

Le treize Juillet prochain une page se tournera,

« Si tu vas à Rio… » reprendra tous ses droits.

J.P.P.

Qui donne procuration à :

(Jean Pierre Papin)