Bugarach
Bugarach
Le vingt et un Décembre, de l’année deux mille douze,
Chacun, la peur au ventre, attend que la terre bouge.
De peur qu’un bug arrache, la vie de la planète,
Les fous de Bugarach, ont suivi un prophète.
Certains sur mes conseils, y ont même croisé,
Notre Maya l’abeille, venue y butiner.
Elle s’est faite véhémente, insultant les passants.
Pour elle, cette fin démente, commence bien avant.
Car la mort des abeilles, est hélas programmée,
Faute à nos pesticides, largement dispersés.
Ces amies séculaires, si utiles à la vie,
Sont toutes, sur notre terre, promises à l’agonie.
Devant la pertinence que reflètent ces propos,
L’homme devrait, je pense, s’en prendre à Monsanto,
Cette multinationale, avide de profits,
Auquel aucun scandale, ne provoque d’insomnie.
Cette fin de notre vie, ne doit évidemment,
Rien à la prophétie de Mayas biens absents.
Leur fin du monde à eux fut, hélas, programmée,
Par les conquistadores , goupillons et épées.
Penser après tout ça que ce monde est fini,
Est une paranoïa, qui tourne à la folie.
L’homme qui excommunie, de sa vie la nature,
A pourtant un souci : faire que ce monde perdure.
J.P.P.
(Je Prophétise Presque)