« Pense » or « Panse », That is the question !

Cachan 12  Décembre2011          

Réactualisation d’un texte écrit en Décembre 2008

                           « Pense » or « Panse », That is the question !

 

A L’heure du réveillon de fin d’année, il convient de bien penser.

Penser, tout d’abord, aux erreurs de toute sorte commises par nos soinsdurant les 365 jours écoulés, erreurs que, bien sûr : « promis- juré » nous nous garderont bien de renouveler.  Cochon qui s’en dédit !

Durant ce réveillon, il convient aussi, parfois, de  bien panser.

Panser les maudites plaies occasionnées par ce démoniaque couteau à huitre qui a dérapé sur ces putains de coquillages qui refusent de s’ouvrir sous notre poussée ferme mais  délicate.

Panser aussi, parfois, les abords tuméfiés de notre paupière lâchement frappée au cœur de la cible par cet abruti de bouchon de champagne qui avait la prétention de se refuser à une  honorable et inexorable sortie, puisque promise à l’implacable traction de notre main experte relayée par un biceps surpuissant.

Penser aussi, pourquoi pas, à ceux et celles qui auraient bien voulu penser, voire même, se faire panser avec nous en cette occasion, mais qui, hélas, ne sont plus de ce monde pour sacrifier à nos païennes institutions.

Penser enfin, mais là, l’instinct seul s’en charge, à bien nous remplir la panse. Ne sachant pas de quoi demain sera fait. Notre panse va-t-elle conserver ce triple A que le monde entier nous envie ? Sur ce dernier point, il apparaît justement que l’expansion de notre panse, sera proportionnelle à la démesure de nos dépenses. Un repas combinant caviar en ouverture, foie gras à volonté, langouste et dinde truffée, plateau des fromages de France et de Navarre, buche glacée, Vins et Champagne millésimés sera, quoiqu’on en pense,  l’indispensable apport permettant de battre, haut la main, le prestigieux record établi l’année précédente à la même date. Pour une fois donc, consommons sans modération. Ne soumettons pas notre panse à un régime de secret- défense mais laissons nos dépenses se dispenser sans compter. Bref, notre secret-défense ne passera  pas par un secret-dépense mais il se devra d’accompagner notre secret des panses sans lui faire de l’ombre !

M’avez-vous bien suivi ?

Ceci dit, si par hasard ou nécessité, vous avez choisi de faire un repas plus modeste, ne vous battez pas la coulpe. Dans ce cas, nul ne pourra vous accuser d’être trop  dépensier ou dépensière ! Celles et ceux qui auront opté pour un minimum de dépenses « hier », vont pouvoir envisager un maximum de dépenses  « demain » ! Honni soit qui mal y pense !

Pour terminer ce petit festival de pensées, permettez-moi de vous offrir ce petit bouquet de pensées qui terminera de manière agréable et odorante le pensum auquel je viens de m’astreindre et, surtout, de vous infliger.

Joyeuse Année et Bon Appétit à tous.

J.P.P.

(Je Pense à ma Panse)