Ode à la BD
Cachan 13/11/2011 Ode à la BD
On peut être poète, rien ne peut empêcher,
D’avoir le cœur en fête, en lisant une BD.
De mes tendres années, resté Tintinophile,
J’éprouve pour les BD, une émotion tactile.
Feuilletez à nouveau : « Au pays de l’Or noir »,
Fait de moi un ado, au cœur chargé d’espoir.
Relire un Lucky Luke pourchassant les Dalton,
Est, quelque part, un luxe, une délectation.
Spirou, Spip, Fantasio, le Marsupilami,
Retrouvent place, illico, devant mes yeux ravis.
Au cœur des pyramides, je sais que le mystère,
Est ourdi par Olric, contre Blake et Mortimer.
L’argent n’a pas d’odeur, manière de le prouver,
Demeure ce vrai bonheur, de lire les Pieds Nickelés.
De Bibi Fricotin, il me reste parfois,
L’image d’un gamin, à l’éternel sang froid.
Bien sûr, je ne me risque, jamais à oublier,
Qu’Astérix, Obélix, furent des gaulois futés.
J’étais fan d’aventures vécues par Buck Danny,
Avant que Laverdure fasse paire avec Tanguy.
Quand à Gaston Lagaffe, il porte si bien son nom,
Qu’il mériterait une baffe du bel Achille Talon.
Un mot sur Bécassine, avec ses grands sabots
Qui mua en héroïne, les filles de Landerneau.
Je passe sous silence, tous les propos pervers,
Qui firent rire la France…du Sapeur Camembert.
Ce tour d’horizon serait très incomplet,
Sans la moindre mention pour Donald et Mickey.
Pardon à Pif le chien et pardon à Tarzan,
La faute à Pim, Pam, Poum, si j’ai perdu du temps.
Les censeurs littéraires ne peuvent comparer,
L’œuvre de Baudelaire à une vulgaire BD,
Mais Hergé et Franquin, Morris et Uderzo,
Ont fait de leurs dessins, un Art vraiment nouveau.
J.P.P.
(Judicieux Peintre Paysagiste)
Note de l’auteur. Ne sont cités ici, et en priorité, que les bandes dessinées, en vogue au siècle dernier. D’autres auteurs talentueux ne cessent de publier, qu’ils veuillent me pardonner cette indélicatesse, j’ai juste fait appel aux BD de ma jeunesse.