Hymnes à l'Amour, hymnes à la Mort
Cachan 18 Juin 2012 L’appel du 18 Juin Encore un ! Pourquoi pas ?
Hymnes à l’Amour, hymnes à la Mort.
Si le « God save the Queen » est un hymne vénérable,
Le « Gode sauve les gouines », est bien plus délectable.
Si par « la Marseillaise », la France hausse le ton,
C’est que toutes les françaises, font usage de savon.
Si « l’Internationale » rencontre un vif succès,
C’est que la « lutte finale », n’est restée qu’un projet.
Au cœur de ces trois hymnes, emblématiques en soi,
Mesurons à quel rythme, fonctionne la langue de bois.
Dans les « Jeux Olympiques », pour les uns et les autres,
Un chant patriotique, n’est qu’Evangile d’apôtre,
Qui permet d’oublier, hélas, qu’en d’autres temps,
Il servait sans pitié, un étendard sanglant.
Même si l’Esperanto, fut vécu comme un gage,
Celui d’un homme nouveau, avec un seul langage,
Créons de toute urgence, un hymne universel,
Prêt à prendre la relève des cantiques habituels.
Que toutes les rencontres, sportives où culturelles,
Bénéficient d’un hymne, à nul autre pareil,
Serait le premier pas, pour enfin délaisser,
Ce chauvinisme béat, auquel nous sommes conviés.
S’agissant d’un vœu pieu, il est très incertain,
Que face à des enjeux, l’homme s’y résolve enfin.
Savoir que l’important est de participer,
Seul Pierre de Coubertin, a su nous l’inculquer.
J.P.P.
(Jeune Prêcheur Pessimiste)