L’Epiphanie
Cachan 12 Janvier 2012
L’Epiphanie
Arrive le six Janvier, qui met le cœur en joie.
Chacun a dans l’idée de bien fêter les rois.
Qu’elle soit frangipane, ou juste feuilletée,
La galette et sa fève feront toujours rêver.
Peut-être est-ce le remord qu’un pays régicide,
Eprouve pour la mort, d’un souverain placide ?
Les citoyens se pressent pour élire aujourd’hui,
Un Roi ou une Reine, en bruyante compagnie.
D’abord avoir la fève, puis s’en débarrasser,
Est un travail d’orfèvre, rapide à effectuer.
Elle finit dans un verre, habilement choisi,
Pour faire d’un pauvre hère, le premier des nantis.
Dans une belle effusion et bise sur les deux joues,
Comme pris de passion, on se jette à son cou,
Le tout nouveau monarque se trouve alors contraint,
De poser sur son crane, une couronne d’arlequin.
Une lampée de cidre, ou un brut pétillant,
N’est que l’onction divine de ce beau sacrement.
Vive le Roi, Vive la Reine, entend-on ça et là !
La France, sans problème, a son quota de Rois.
Le mot Epiphanie est un mot bien trouvé.
Epi pour la galette qui fait penser au blé.
Finir par Fanny, n’est pas gênant du tout,
Si l’on pose sa bise, bien au dessus du genou.
J.P.P.
(Jovial Pâtissier Pro Galettes)